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Le MOULIN de la BROSSERIE de Saint FELIX (60370)
Ce dimanche matin 26 septembre, il fallait se lever tôt pour être à l’heure au départ de la station ESSO sur l’A15.
A part Jehan Luc malade, nous étions tous dans les temps pour recevoir le road book de la sortie du TR REGISTER.
C’est donc 12 voitures qui empruntaient la rapide N.184 pour très vite retrouver les routes de sous-bois de la forêt
de MONTMORENCY, la croix verte, l’abbaye de ROYAUMONT, les abords forestiers de CHANTILLY puis les belles routes de l’OISE qui amènent à St FELIX pour la visite du musée de la BROSSERIE prévue à 11 H 00.
C’est un bel endroit un peu sauvage, une ancienne usine du 19 ième siècle au bord d’un affluent de l’OISE, le THERAIN.
D’abord moulin à farine, puis moulin à foulon (foulage de la laine tissée, du feutre et du tannage de peaux), ensuite usine de tabletterie, puis à partir de 1910 ce fut la fabrication de brosses en tous genres (basiques et haut de gamme) sous les marques FALCONIA puis AUSTIN correspondant aux noms des différents propriétaires des lieux.
Mais l’arrivée du plastique dans la fabrication des brosses à dents, des brosses à vêtements, à chaussures, à coiffure, mit fin à l’activité du moulin en 1979 et celui-ci se dégrada avec le temps sans la sauvegarde des autorités locales.
Toutefois, malgré un environnement extérieur dégradé, les équipements intérieurs restaient intacts et complets.
Une équipe de bénévoles passionnés par l’histoire du moulin se mirent à restaurer les lieux et en 1991, le moulin
fut classé monument historique et en 1994 l’ECOMUSEE du pays de l’OISE décide que ce moulin devienne un musée.
Maintenant ouvert au public, nous en profitons donc tous aujourd’hui.
La grande roue de 39 aubes, 5 mètres de diamètre et 3,5 mètres de large, est mise en service par un bénévole
pour notre bonheur de voir au plafond une tripotée de poulies en bois tourner afin d’entrainer la machine de
chaque poste de travail. Cela nous recale bien dans l’ambiance de l’époque (bruits, odeurs, absence de sécurité, inconfort et le peu d’espace de travail entre chaque ouvrier, fatigue avec 10 heures de travail par jour et ceci
6 jours/semaine).
Le débit d’eau du THERAIN étant sensiblement constant, la vitesse de la grande roue extérieure dépend de la
quantité d’eau appliquée sur les pales (aubes) de la roue. Le débit d’eau est donc régulé par un dispositif simple:
Il s’agit de 2 planches de bois qui s’écartent plus ou moins laissant passer le bon débit d’eau propulsant la roue.
Le déplacement des planches est assuré par un dispositif de vis sans fin et une cascade d’engrenages animés par un régulateur de WATT (du nom de son inventeur Anglais).
Comme le régulateur de WATT était en réfection, nous ne le voyons pas fonctionner.
La visite de l’usine commentée par un bénévole nous a permis de découvrir de poste en poste l’activité ouvrière
de ce lieu. Les différents postes de travail parfaitement conservés donnaient l’impression que les ouvriers venaient tout juste de quitter leurs machines pour aller déjeuner.
L’usine et son environnement ont ainsi comptés jusqu’à 130 ouvriers et 8 responsables
La visite guidée et commentées de 1H30 était fort intéressante.
Reprenant nos TR, nous n’étions qu’à 3 km de l’auberge des TILLEULS (un bistrot typique du pays Picard)
à HEILLES pour déjeuner. Un menu fort copieux nous était servi :
(Sangria / foie gras maison/énorme travers de porc / pana cotta avec compotée de mirabelles)
La météo, nous ayant offert un beau soleil toute la matinée, se fâchait un peu sur le retour et vers PONTOISE on prenait un véritable orage en étant décapoté mais chacun sait qu’en roulant au-delà de 60 km/h , l’eau ne pénètre
pas dans l’auto ce qui étonne toujours les autres usagers de la route nous regardant en pensant qu’on est un peu
fêlé au volant de nos TR …. !!!!
Comme la situation actuelle nous le permet maintenant, vivement la prochaine sortie du club.
Gilbert