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 Dégommage 2024 Fontainebleau


REPORTAGE DEGOMMAGE 2024 FONTAINEBLEAU


Le rendez-vous était fixé sur l’aire de Lisses à 8 h 30.

Après avoir cherché une place pour y stationner la TR, tout un chacun, ayant enfin trouvé son bonheur vient rejoindre la petite troupe de TR-istes, afin de consommer une boisson chaude et papoter avant de recevoir le road book.


A 9 heures précise, nous partons par l’A6, jusqu’à la sortie 12 nous amenant sur les départementales. La météo n’étant pas très radieuse, à par Alain & Francine, personne ne s’est hasardé à rouler décapoté.

La pluie nous a accompagnés sur un bon morceau du trajet, mais ne nous a pas empêchés d’apprécier les routes en sous-bois et les petits villages pittoresques.


Nous quittons la D 210 après Samoreau et entamons la descente vers Champagne sur Seine, cette petite ville du sud seine et marne, ne présente pas un grand intérêt touristique.


Si ce n’est qu’en 1901, la société Schneider et Compagnie a choisi de transférer la fabrication de matériel électrique, du Creusot (Saône-et-Loire) à Champagne-sur-Seine, qui n'est alors qu'un modeste village avec des maraîchers et de la vigne.


Et c'est une véritable ville industrielle qui va pousser entre Seine et forêt, en trois ans. Dans ces usines, on va produire des commutatrices permettant de transformer la haute tension en moyenne tension, pour l'aménagement des sous-stations du métro Parisien.


On va aussi y fabriquer des dynamos, des moteurs ou des transformateurs. La population de Champagne-sur-Seine va passer de 600 habitants en 1903 à 3 200 habitants en 1926. Avec à la clé la construction sur 58 ha d'une cité ouvrière, de jardins familiaux, d'un stade et même d'un vélodrome. La saga Jeumont Schneider s'arrêta dans les années 1980 et 90, avec un démantèlement progressif.

Aujourd'hui, le site, devenu l'Espace Technologique et Industriel de Champagne (ETIC), comprend une cinquantaine de petites entreprises, avec le retour depuis 2009 de Jeumont Electric. En tout, on compte 500 employés sur le site. Et un potentiel important de développement.


Nous laissons Moret sur Loing en se disant qu’il va falloir y revenir un jour ou l’autre,

Mais revenons à notre périple, qui doit nous amener au château de Fontainebleau.


Après quelques difficultés pour obtenir les 26 billets au tarif groupe, (merci le système informatique), nous parvenons enfin à visiter les appartements de l’époque Napoléon 1 er et Napoléon III, avec un aperçu des merveilles fabriquées par de véritables artistes, ébénistes, tapissiers, orfèvres, armuriers, sculpteurs, et autres artisans de ces époques où les « têtes couronnées » avaient pour principal souci, leur gloire et moins le souci des finances publiques !!!!!


Mais aujourd’hui, nous sommes ébahis devant tant de jolies choses, sans oublier les différentes toiles représentant les membres de la famille Bonaparte, peintes par Gérard, Ingres, Delaroche, David, etc….

Le temps s’étant remis au beau, nous découvrons le Jardin Anglais sa pelouse et sa pièce d’eau.


L’heure est venue de se rendre au restaurant l’Ecailler situé juste en face du château.


Nous sommes attendus, deux grandes tables ont été dressées à notre intention, le menu est simple mais aux dires des différents couples TR-istes présents, très satisfaisant, de plus nous sommes servis par un personnel à la fois disponible et compétant.


Puis avant de se séparer, tout à côté du restaurant nous découvrons la salle des ventes Osenat, commissaire-priseur bien connu des collectionneurs et amateurs de voitures et motos anciennes, là nous sommes servis, en plus d’un grand nombre de motos dont les dates de fabrication s’échelonnent de 1900 à nos jours, ainsi que de merveilleuses autos de prestige de l’entre-deux guerres des Delahaye, Delage, Talbot, Rolls Royce, Alfa Roméo, Citroën, etc….


Voila qui clôture en beauté, cette première sortie TR 2024.


Album Photos
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